Le cambriolage est la hantise de beaucoup de propriétaires et locataires, car au-delà du traumatisme de l’effraction de domicile et du préjudice financier, il faut aussi faire face à d’innombrables démarches administratives au niveau de la police et de l’assurance. Celle-ci peut prendre le relais pour accompagner son client tout au long du processus et mettre en place une prise en charge de qualité.
Vérifier les garanties de son assurance habitation
Pour ne pas avoir de mauvaise surprise si vous êtes victime d’un cambriolage, il est important de lire bien les clauses de son assurance habitation. La plupart des compagnies d’assurance garantissent une bonne prise en charge en cas de cambriolage ou de braquage violent. Néanmoins, il est conseillé de vérifier s’il existe dans le contrat des clauses d’exclusion dans le contrat sachant que celles-ci peuvent varier d’un assureur à l’autre. Par exemple, s’il y a eu une négligence de votre part comme une fenêtre qui a été laissée ouverte, un logement inoccupé pendant plus de 90 jours… Dans la plupart des cas, la compagnie d’assurance va couvrir les préjudices subis par un client si celui-ci a déposé une plainte à la police.
La garantie cambriolage
La garantie cambriolage vol n’est pas forcément incluse dans une assurance habitation et il est possible qu’il faille souscrire une clause spécifique. Un contrat multirisque habitation l’inclut généralement. Dans ce cas, tout le mobilier courant est assuré ainsi que les effets personnels comme les vêtements, l’électroménager et autres appareils. Les objets de valeur comme des tableaux de maître, des meubles anciens, des bijoux et autres objets de valeur non courant doivent faire l’objet d’une couverture spécifique. L’assureur définit une prime de risque en fonction de la valeur des objets qui doivent être couverts.
La visite d’un expert
Si vous avez eu la malchance d’être cambriolé, la compagnie d’assurance va envoyer un expert pour constater le cambriolage sur place et évaluer les préjudices que vous avez subis. Il est important de ne rien toucher, ranger ou faire des réparations avant qu’il ne soit passé. Si vous avez subi un préjudice moral (un choc psychologique, une souffrance morale) vous devrez démontrer la réalité des faits invoqués. Le calcul d’un préjudice moral et de son indemnisation se fait en fonction d’un barème officiel allant de degré 1 à 7. Il faudra également produire l’ensemble des factures relatives aux objets volés pour bénéficier d’une prise en charge complète du préjudice.